Ma rencontre avec l’art … puis la thérapie.

art-thérapie à Quimper

Depuis toute petite j’ai été habituée à créer. Pendant mes vacances chez ma mamie, à l’école primaire, en regardant ma maman quand elle peignait. 

Après le collège, je suis partie dans un lycée qui proposait l’option arts-plastiques car j’avais envie d’apprendre et que j’avais toujours un tas d’idées !

 

3 années d’option arts-plastiques au lycée. J’ai adoré ces moments privilégiés au dernier étage d’un des bâtiments de mon établissement scolaire. En plus j’y allais avec une super copine, donc c’était vraiment mon moment préféré de la semaine !

Tous les vendredis, quelques heures de … détente et d’expression !

Je me sentais brimée au quotidien, je ne me sentais pas à l’aise dans mon environnement. J’étais une élève très moyenne, je me sentais « de trop et souvent pas assez ». 

L’option Arts-Plastiques me permettait une évasion, un regard au loin qui m’aidait à « tenir le coup » chaque semaine. 

Je ne sais pas si c’est la période du passage de l’enfance à la vie de jeune adulte, mais j’étais souvent triste, angoissée et mal à l’aise. 

Les cours d’arts me donnaient la sensation de savoir faire quelque chose, d’être faite pour quelque chose, de ne pas être de trop, de trouver progressivement une place. Ma place.

 

Alors comme ça ne fonctionnait pas trop mal, je suis partie en prépa Beaux-Arts ! Bonne alternative qui m’a permis de rencontrer une professeure qui un jour m’a dit « que je n’étais pas bête » ! ah !

Oui parce que jusqu’à présent je me pensais idiote. Bête, moins intelligente que les autres. Donc à ce moment là, cette enseignante ouvrait une porte que personne avant elle n’avait accepté d’ouvrir.

Mais, au cœur de cette prépa, je me sentais toujours à part, « anormale ». Mais, même si j’évoluais dans un domaine qui me plaisait, je restais une élève très moyenne.

2010 /2011 _ Puis, j’ai tenté les concours pour les écoles d’art : Chalon sur Saône, Caen, Pau et Nancy. J’ai été retenu sur l’antenne de Cherbourg, Tarbes, Chalon sur Saône … et j’ai abandonné le concours de Nancy en plein milieu car : j’ai trouvé le concours très dur + je venais d’avoir une réponse positive pour Tarbes.

Me voilà donc à partir à 900km de ma famille pour vivre de nouvelles expériences ! Et j’ai eu milles vies dans les Hautes-Pyrénées. C’est d’ailleurs là bas que j’ai commencé la médiation artistique à destination des enfants, en travaillant au sein d’un centre de loisirs dans un village voisin de Tarbes. Une expérience très enrichissante, que j’ai finalement poursuivi … jusqu’ici ! Et c’est à cette période que l’on m’a parlé de l’existence de l’art-thérapie !! Depuis, j’ai dû acheter une 20aine de livres sur le sujet !

Puis, puis, puis …

On fait un bond en 2017, au moment où je décide de créer Marguerite émoi ! J’étais à ce moment là en Irlande. De simples ateliers d’arts-plastiques proposés en itinérance dans le Jura où j’étais revenue m’installer. 

2021-2023// La formation pour devenir art-thérapeute, une année compliquée avec une séparation quelques mois après le lancement des premiers cours. 

Et depuis, vous suivez mon parcours ! Et wahou ! Si je regarde la Deborah du lycée et celle d’aujourd’hui … le terme fleurir prend tout son sens et je sais que c’était pas encore terminé !!

 

Merci de me lire, de me porter, de me guider, d’être mes racines !

Deborah

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut